Les immigrants éventuels au Canada doivent dorénavant faire preuve de leurs compétences linguistiques

Les immigrants éventuels au Canada doivent dorénavant faire preuve de leurs compétences linguistiques


A compter du 10 avril prochain, les immigrants éventuels devront prouver leur maîtrise du français ou de l'anglais au moment où ils présentent leur demande d'immigration au Canada, a annoncé mercredi le ministre fédéral de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, M. Jason Kenney, soulignant que les critères linguistiques n'ont pas changé .
Cette mesure permettra de traiter les demandes de façon rapide, équitable et efficace , estime le ministre canadien, rappelant qu' auparavant, pour prouver leurs aptitudes en français ou en anglais, les demandeurs pouvaient soit présenter les résultats d'une évaluation réalisée par un organisme indépendant ou par un tiers, soit remettre à l'agent des visas un texte attestant la maîtrise d'une de ces deux langues .
L'option de présenter un tel texte visait les personnes dont la langue maternelle était le français ou l'anglais. Toutefois, de nombreux demandeurs dont ce n'était pas le cas se prévalaient de cette option et, le texte n'attestant pas adéquatement leur compétence, ils devaient fournir d'autres preuves, ce qui pouvait retarder le traitement de plusieurs mois , explique le ministre dans un communiqué.
Nous nous attendons à ce que les demandeurs possèdent les aptitudes linguistiques déclarées dans leur demande. A compter de maintenant, les demandeurs au titre de ces catégories auront une seule occasion de prouver leur compétence linguistique , a indiqué M. Kenney.
Selon le ministre, ces candidats à l'immigration auront toujours la possibilité de présenter un texte à l'agent des visas, mais ils n'auront qu'une chance .
Afin d'assurer un traitement plus rapide et plus juste, tous les demandeurs sont invités à produire les résultats d'une évaluation linguistique par un tiers. Cette évaluation donne aux demandeurs une indication claire de leur maîtrise de la langue avant qu'ils présentent leur demande. Lorsque les demandeurs remettent un texte à titre de preuve, ils n'apprennent le résultat que lorsque l'agent des visas a évalué leur demande, soit après la présentation officielle de la demande auprès de Citoyenneté et Immigration Canada et le paiement des frais de traitement , souligne le document.
Nous encourageons fortement les demandeurs dont la langue maternelle n'est ni le français ni l'anglais à subir un examen linguistique (...) Nous ne voulons pas que les immigrants soient surpris si leur texte ne démontre pas la compétence linguistique qu'ils ont déclaré avoir et si la note accordée ne correspond pas à celle souhaitée , poursuit le ministre canadien de l'Immigration.
Selon lui, la maîtrise du français ou de l'anglais représente, pour l'immigrant, l'un des principaux préalables à la réussite sur le marché du travail. Les demandeurs de la catégorie de l'expérience canadienne doivent répondre à des exigences linguistiques minimales selon leur profession. Pour ce qui est des travailleurs qualifiés (fédéral), sur une échelle d'évaluation de 100 points, ils peuvent obtenir jusqu'à 24 points pour leur compétence dans les langues officielles .
AUFAIT/MAP

Moi je pense que c'est important de savoir parler la langue du pays ou on vit.
Avant, ici en france, les immams étaient "importés" d'algerie ou du maroc. Ils ne parlaient même pas un mot français, je ne vous dis pas le choc culturel, comment pouvoir transmettre un savoir ou se faire comprendre si on ne parle pas la même langue que les autres?
Comme si un prêtre officie en latin alors qu'aucun de ses disciple ne comprend le latin.

on aprend a tout age mais ce ne fue pas le cas on belgique le pays qui fait rire les céfrans c'est la regle d'or tout les immigrants et sans exception suivent des cours de flamant et oui et dire que c'est le francais leur premiere langue mais pour s'integrer on aprend meme le dialecte originel du pays